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1 mars 2011

Le chien, réponse à un meilleur équilibre dans la vie privée et… au travail ?

De surprenantes expériences scientifiques révèlent que les chiens permettent d’atténuer les effets nocifs des événements stressants. Ils réduisent le niveau d’anxiété, la perception de solitude et de dépression.

Les chiens s’avèrent être de précieux auxiliaires auprès des personnes âgées, handicapées, d’enfants souffrant de problèmes psychologiques et psychomoteurs. Ces effets vont de la simple capacité à briser la solitude jusqu’à des fonctions d’intervention psychothérapeutique.

Le fait de caresser un chien ou de lui parler entraîne des baisses de la pression sanguine et un ralentissement cardiaque (Wilson, 1991).

Face à des situations stressantes, la simple présence d’un chien tend à réduire les réactions de sudation.

Par son affection inconditionnelle, sa fidélité, les soins qu’il réclame, le chien renforce les sentiments de compétence, d’estime de soi et d’autonomie. Il améliore la confiance, la prise de décision et la résolution de problèmes.

Le chien ne juge pas, est dépourvu de convoitise, n’est en rien affecté par des stéréotypes, des préjugés ou encore des croyances. Il est toujours présent et disponible, sensible aux attentions qu’on lui témoigne.

Le chien joue également un rôle de facilitateur des relations sociales, induisant de la part des personnes, même celles qui nous sont étrangères, des comportements d’approche à notre égard. Il susciterait de nombreuses réactions chaleureuses et amicales.

D’autre part, dans la mesure où l’interaction avec le chien ne passe pas par un langage formalisé et codifié mais se focalise davantage sur l’observation de celui-ci, des scientifiques ont apporté la preuve que ce fidèle compagnon développait en nous des aptitudes d’empathie nous conduisant à mieux ressentir les états internes et émotionnels des autres êtres humains. Et ce faisant, en augmentant notre niveau d’empathie, il contribuait parallèlement à diminuer notre niveau de violence.

Saviez vous que de plus en plus dirigeants autorisent leurs collaborateurs à amener leur chien dans l’entreprise ?

Meredith Wells et Rose Perrine, deux chercheurs en psychologie, ont mené une expérience au sein de plusieurs types d’entreprises. Celle-ci a révélé qu’amener son chien au travail influait positivement sur la psychologie du travailleur et l’organisation du travail.

Les participants à cette expérience ont considéré que le chien rendait l’environnement plus convivial et agréable.

Le chien s’est avéré avoir le rôle de « lubrifiant social », améliorant les interactions et les conversations au travail aussi bien parmi les employés qu’entre les différents niveaux hiérarchiques, mais également avec les clients.

Ainsi le chien aurait la capacité d’améliorer le moral des salariés, de réduire leur stress, sa présence serait favorable pour les affaires, elle développerait chez le client une bonne image de l’entreprise et faciliterait les relations au travail.

Source "Pourquoi les gens ont-ils la même tête que leur chien ?" - Serge Ciccotti/Nicolas Guéguen - Edition Dunod